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Maersk et l’Espagne s’allient dans le cadre de la stratégie espagnole de réindustrialisation, et de transition de la feuille de route de l’hydrogène vert. 

L’entreprise danoise de transport international A.P. Møller – Mærsk A/S, et le gouvernement espagnol ont signé, le 4 Novembre, un protocole général de collaboration  visant à explorer les possibilités de production de carburants verts à grande échelle en Espagne.

Cette signature marque une étape importante dans cette alliance qui, mise en œuvre intégralement, est prévue de produire jusqu’à 2 millions de tonnes de carburants verts par an.

Le projet a pour but d’étudier la faisabilité de la couverture de l’ensemble de la chaîne de valeur, des sources d’énergie renouvelables au soutage des navires.

A l’occasion, Soren Skou, PDG de A.P. Moller – Maersk, a déclaré : « Nous vivons une situation d’urgence climatique, et nous devons accélérer rapidement la disponibilité des futurs carburants verts.

« Nous sommes très heureux d’explorer les possibilités de carburants verts avec le gouvernement espagnol, car le pays possède des caractéristiques clés pour aider à résoudre ce défi grâce à ses grandes ambitions en matière d’hydrogène et à ses objectifs de durabilité.

« Dans le même temps, l’Espagne dispose d’importantes ressources renouvelables et est située le long de routes maritimes clés. »

Dans ce sens, les parties examinent les possibilités de production dans les régions d’Andalousie et de Galice. Selon les estimations, le projet pourrait générer jusqu’à 85 000 emplois, y compris des emplois de construction et des posts temporaires.

A son tour, Pedro Sánchez, président du gouvernement espagnol, a déclaré : « Ce projet s’inscrit parfaitement dans la stratégie espagnole de réindustrialisation, de transition juste et de la feuille de route de l’hydrogène vert, et contribue à la réalisation de l’engagement commun de décarbonisation de l’Union européenne.

Par ailleurs, la disponibilité d’énergie et de carburants verts en quantité suffisante et à des niveaux de prix compétitifs reste le principal défi pour la décarbonisation du transport maritime mondial.

À lui seul, Maersk a besoin d’environ 6 millions de tonnes de méthanol vert par an pour atteindre l’objectif d’émissions de sa flotte en 2030, et de quantités encore plus importantes d’ici 2040 pour que sa flotte atteigne un niveau net zéro.

Rappelons que les 19 navires capables de fonctionner au méthanol vert que Maersk mettra en service entre 2023 et 2025 nécessiteront environ 750 000 tonnes de méthanol vert.

Et que précedemment en 2022, Maersk a annoncé un total de sept partenariats stratégiques pour garantir les volumes nécessaires pour répondre aux demandes de ces premiers navires.