Le transport aérien en Afrique est en bonne voie et connaît une forte croissance
Les voyages aériens en Afrique ont connu une reprise robuste et sont presque revenues aux niveaux de trafic d’avant la pandémie même quasiment revenu au niveau de l’année 2019, avant la période Covid. C’est en tout cas ce que montre des données provenant de l’AFRAA, l’Association des compagnies aériennes africaines dans un nouveau rapport.
Selon le rapport, notant que les vols intérieurs représentaient 37% du trafic de mars, avec des vols intra-africains à 31% et des voyages intercontinentaux à 32%. Les données montrent également que le nombre total de liaisons intercontinentales exploitées par les compagnies aériennes africaines a dépassé les niveaux pré-Covid depuis octobre 2022. Huit aéroports clés, dont Le Caire, Johannesburg et Nairobi, ont atteint ou dépassé les niveaux pré-pandémiques pour les voyages intra-africains. Après avoir perdu 3,5 milliards de dollars de revenus en 2022 et 8,6 milliards de dollars en 2021, les compagnies aériennes africaines sont désormais sur la bonne voie pour réduire leur écart de revenus en 2023, a déclaré l’AFRAA.
Selon l’AFRAA, la part du marché intérieur du trafic était de 37 %, celle du marché intra-africain de 31 % et celle du marché intercontinental de 32 %.
Une dynamique observée particulièrement dans une dizaine d’aéroports du continent comme Nairobi, Addis-Abeba, Le Caire, Casablanca ou encore Abidjan.
L’AFRAA estime qu’à la fin de 2023, le nombre total de passagers transportés par les compagnies aériennes africaines atteindra 85 millions, soit environ 10 millions de moins que le trafic de passagers pour l’ensemble de l’année 2019.
En outre, l’association a noté que l’année 2023 montre une réduction de l’écart des revenus des compagnies aériennes par rapport à 2022.
Au cours des trois premiers mois de l’année, les compagnies aériennes africaines ont manqué de 0,3 milliard USD les niveaux atteints au cours d’une période similaire en 2019.
Les compagnies aériennes du continent se trouvent malgré tout en grande précarité financière. Elles ont subi des pertes cumulatives de 3,5 milliards $ sur la période 2020–2022.
L’Association du transport aérien international (IATA) a déclaré de son tour qu’elle s’attend à ce que le reste de 2023 apporte de bonnes nouvelles à l’industrie aéronautique africaine, bien que de faibles marges bénéficiaires. Les transporteurs en Afrique devraient réduire leurs pertes à 213 millions de dollars cette année, contre une perte projetée de 638 millions de dollars en 2022. Mais « l’Afrique est particulièrement exposée aux vents contraires macroéconomiques qui ont accru la vulnérabilité de plusieurs économies et rendu la connectivité plus complexe ». dit IATA.