Le constructeur chinois Shanghai Jinxiu Shanhe Automotive Technology a officialisé son ambition d’implanter une usine d’assemblage CKD (Completely Knocked Down) de véhicules utilitaires électriques au Maroc, consolidant ainsi la place du Royaume comme hub industriel pour la mobilité durable.

L’annonce intervient dans la foulée d’une commande initiale de 500 véhicules destinés au marché marocain, qui constitue la première tranche d’un programme plus vaste portant sur 20 000 unités. Conçus pour la logistique urbaine et les usages à courte distance, ces utilitaires sont déjà certifiés aux normes européennes et adaptés aux réalités opérationnelles du tissu économique local. Le constructeur affirme que ces modèles offrent des performances optimisées en matière d’autonomie et de sécurité.

L’usine prévue devrait assembler localement des kits importés, selon le principe CKD, permettant de réduire les coûts logistiques, d’abaisser les droits de douane, et de favoriser la création d’emplois au niveau local. Le site exact de l’implantation n’a pas encore été révélé, tout comme le calendrier de mise en service ou la capacité annuelle cible. Ce flou alimente déjà les spéculations sur une éventuelle installation dans une zone industrielle proche de Tanger, Kenitra ou Casablanca, où l’écosystème automobile est déjà bien structuré.

Ce projet s’inscrit dans une dynamique nationale marquée par la montée en puissance du secteur des véhicules électriques au Maroc, soutenu par une stratégie industrielle claire, des partenariats étrangers solides, et des incitations gouvernementales. Après l’arrivée de BYD, Citroën Ami, et le projet Neo Motors, le pari de Shanghai Jinxiu Shanhe pourrait renforcer la diversité de l’offre locale et répondre à la demande croissante en solutions de mobilité professionnelle décarbonée.