L’application Uber a discrètement refait surface au Maroc, laissant planer le doute sur un possible retour de la plateforme de VTC dans le Royaume. Sans annonce officielle et sans communication préalable, l’application réapparaît désormais avec Casablanca et Marrakech identifiées comme zones de service, un signal qui interroge autant qu’il intrigue.
Pour l’heure, aucune information ne permet de confirmer l’ampleur du déploiement ni l’adhésion de chauffeurs partenaires. L’application semble opérationnelle, mais le fonctionnement réel du service reste encore difficile à évaluer. Cette réapparition pourrait néanmoins marquer le début d’une stratégie plus large, testée en douceur, dans un marché devenu bien plus dynamique qu’en 2018, année du retrait d’Uber.
Le contexte actuel joue clairement en faveur des plateformes de mobilité : croissance continue de la demande urbaine, fortes attentes des usagers, essor du digital et intensification de la concurrence entre services de transport. Dans ce paysage en pleine mutation, une éventuelle relance d’Uber pourrait rebattre les cartes et créer de nouvelles opportunités économiques, notamment pour les conducteurs cherchant à diversifier leurs sources de revenus.
Reste désormais à voir si la plateforme confirmera officiellement ce regain d’activité ou si cette réactivation n’est qu’un test limité. Une question demeure donc ouverte : Uber s’apprête-t-il réellement à signer son grand retour au Maroc ?