Le Maroc poursuit sa métamorphose infrastructurelle, avec un appui stratégique de la Banque africaine de développement (BAD). Le Conseil d’administration du Groupe a approuvé un financement de 270 millions d’euros pour le Programme d’extension et de modernisation des infrastructures aéroportuaires (PEMIA), visant à renforcer la compétitivité du transport aérien marocain et à moderniser les principales plateformes du pays.
Le PEMIA comprend la mise à niveau des infrastructures existantes, l’extension du système de navigation aérienne et le renforcement des dispositifs de sûreté. Les aéroports de Marrakech, Agadir, Tanger et Fès bénéficieront d’agrandissements d’aérogares, de nouvelles tours de contrôle et de parkings avions, complétés par des systèmes automatisés de traitement des bagages et des équipements modernes de mobilité.
« ce projet contribuera à propulser la dynamique touristique du Maroc et à moderniser sa logistique aérienne. En réponse à une croissance soutenue du trafic aérien, il modernisera les infrastructures aéroportuaires pour offrir une expérience de voyage sûre, efficace et conforme aux standards internationaux ».Mike Salawou, directeur du Département des infrastructures et du développement urbain
Achraf Hassan Tarsim, responsable du bureau pays de la BAD au Maroc, souligne l’importance stratégique du projet : « Développer encore plus la destination Maroc et renforcer sa compétitivité logistique pour préparer un événement d’ampleur mondiale comme la Coupe du monde de football 2030 reste notre priorité stratégique ».
Selon Mike Salawou, directeur du Département des infrastructures et du développement urbain de la BAD, « ce projet contribuera à propulser la dynamique touristique du Maroc et à moderniser sa logistique aérienne. En réponse à une croissance soutenue du trafic aérien, il modernisera les infrastructures aéroportuaires pour offrir une expérience de voyage sûre, efficace et conforme aux standards internationaux ».
À court et moyen terme, le programme générera plusieurs milliers d’emplois et stimulera le tourisme, le commerce et les investissements publics et privés. À l’horizon 2030, les capacités passagers prévues sont de 14 millions à Marrakech, 5 millions à Agadir, 3,6 millions à Tanger et 3 millions à Fès, consolidant le rôle du Maroc comme hub aérien et logistique régional.