Maersk Innove pour Contourner les Retards Potentiels dans le Canal de Panama avec des « Ponts Terrestres »
Face aux défis actuels dans le canal de Panama, Maersk annonce une initiative audacieuse en proposant une alternative innovante pour éviter les retards potentiels. La compagnie de transport maritime ajuste son service OC1, reliant l’Océanie aux Amériques, en introduisant des « ponts terrestres » pour contourner les contraintes du canal.
Les navires sur cette route, reliant les ports d’Australie et de Nouvelle-Zélande à Charleston et Philadelphie aux États-Unis, n’emprunteront plus le canal de Panama. À la place, ils utiliseront un « pont terrestre », faisant usage du rail pour transporter des marchandises sur environ 50 milles à travers l’isthme. Cette initiative vise à maintenir la fluidité des expéditions et à réduire la pression sur le canal de Panama.
Maersk souligne que cette approche crée deux boucles distinctes, une dans l’Atlantique et une dans le Pacifique. Les navires du Pacifique feront escale à Balboa, au Panama, tandis que les navires de l’Atlantique feront escale à Manzanillo, au Panama. Cette redistribution stratégique vise à améliorer la cohérence tout en libérant des créneaux pour des navires potentiels plus volumineux sur les routes principales.
La compagnie met en garde contre d’éventuels retards pour les expéditions en direction sud, mais estime que cette solution contribuera à une meilleure cohérence globale. Maersk envisage également d’étendre l’utilisation de ce « pont terrestre » pour connecter les expéditions du golfe du Mexique à la solution à deux boucles sur la route OC1.
Cette initiative s’inscrit dans une série de mesures prises par Maersk pour surmonter les défis émergents sur son réseau, y compris le réacheminement des navires autour de l’Afrique du Sud. Les opérateurs maritimes continuent d’innover pour assurer la continuité des services face aux perturbations croissantes.