La Chine a manifesté son mécontentement concernant la décision de CK Hutchison de céder 80 % de ses actifs portuaires à MSC, incluant des infrastructures stratégiques situées aux deux extrémités du canal de Panama. Pékin perçoit cette transaction comme un bouleversement majeur dans l’équilibre des infrastructures maritimes mondiales.

Par ailleurs, la vente d’une part importante de ces actifs à un consortium américain dirigé par BlackRock, le plus grand gestionnaire d’actifs au monde, a également suscité de vives réactions en Chine, où certains perçoivent cette opération comme une menace pour son influence stratégique dans la région.

la chine accuse les États-Unis d’avoir joué un rôle dans cette transaction, cherchant ainsi à réduire l’influence de Pékin sur des points névralgiques du commerce maritime mondial.

Les médias d’État chinois et certaines autorités ont vivement critiqué cette vente, qu’ils considèrent comme une perte d’influence stratégique pour la Chine dans cette région clé du commerce international. Des publications proches du gouvernement chinois ont même accusé les États-Unis d’avoir joué un rôle dans cette transaction, cherchant ainsi à réduire l’influence de Pékin sur des points névralgiques du commerce maritime mondial.

En réaction, le Bureau des affaires de Hong Kong et de Macao a relayé ces critiques, soulignant que Pékin surveille de près cette affaire. De son côté, CK Hutchison a affirmé que cette vente était une décision purement commerciale, sans lien avec des pressions politiques ou des tensions géopolitiques croissantes entre les grandes puissances.

Les autorités panaméennes, quant à elles, ont annoncé leur intention d’examiner les aspects juridiques et financiers de la transaction afin de protéger les intérêts du pays. Cette affaire met en lumière la concurrence croissante entre les États-Unis, la Chine et d’autres acteurs internationaux pour le contrôle des routes maritimes mondiales, dans un contexte de tensions géopolitiques accrues.