Le 10 septembre 2025, le ministre du Transport et de la Logistique, Abdessamad Kayouh, a présidé à Rabat la réunion du Comité Permanent de la Sécurité Routière. L’objectif était clair : examiner les derniers chiffres des accidents de la route et proposer des solutions face à une recrudescence inquiétante de la mortalité routière.

Entre janvier et août 2025, 2 922 personnes ont perdu la vie sur les routes marocaines, soit une augmentation de près de 24 % par rapport à la même période en 2024. En milieu urbain, la hausse est encore plus marquée, avec une progression de 45 %. La moitié de ces victimes sont des usagers de cyclomoteurs, dont les importations connaissent une croissance fulgurante.

Confronté à cette situation alarmante, le comité a recommandé plusieurs mesures. Parmi elles figurent le renforcement du contrôle des importations, la création d’une cellule d’homologation aux frontières et la révision de certaines dispositions du code de la route. Ces réformes visent à encadrer l’usage des cyclomoteurs, pointés du doigt comme principaux responsables de la hausse des décès.

Avec près de 3 000 morts en huit mois, le Maroc se retrouve face à une urgence nationale. Le CPSR appelle à une mobilisation générale pour freiner cette tendance dramatique et remettre la sécurité routière au centre des priorités.