Crise Politique au Niger : Air France Prolonge la Suspension de Vols vers l’Afrique de l’Ouest
La crise politique au Niger a entraîné une réaction des compagnies aériennes, notamment Air France, impactant la connectivité et les déplacements dans la région de l’Afrique de l’Ouest. Air France a choisi de prolonger la suspension de ses vols vers Bamako au Mali et Ouagadougou au Burkina Faso jusqu’au 31 août.
La prolongation de la suspension des vols d’Air France au Niger a eu des répercussions en cascade sur les opérations aériennes de la compagnie vers les pays voisins. Suite à la fermeture de l’espace aérien nigérien le 7 août, la compagnie a rapidement suspendu ses vols vers Niamey, la capitale du Niger, où elle assurait auparavant quatre vols par semaine. Toutefois, les effets se sont étendus au-delà des frontières du Niger, obligeant Air France à suspendre ses vols vers Bamako au Mali (sept vols par semaine) et Ouagadougou au Burkina Faso (cinq vols par semaine).
Le contexte diplomatique a encore compliqué la situation lorsque le Mali et le Burkina Faso ont affiché leur soutien au nouveau régime militaire au Niger. En conséquence, le gouvernement malien a révoqué les droits d’exploitation d’Air France et a retiré son autorisation pour les vols de la compagnie aérienne. Cette décision a accentué les tensions entre Paris et Bamako, contribuant à une atmosphère d’incertitude accrue.
Pour évaluer l’évolution de la situation, Air France a initialement prolongé la suspension des vols vers le Mali et le Burkina Faso jusqu’au 13 août. Cependant, avec la poursuite des développements géopolitiques, la compagnie aérienne a annoncé une nouvelle prolongation de la suspension des vols jusqu’au 31 août.
L’incertitude plane sur la région du Sahel. Tandis que la suspension devrait persister jusqu’au moins le 31 août, les décisions futures de la compagnie aérienne seront influencées par les développements diplomatiques et sécuritaires dans la région. La fermeture de l’espace aérien nigérien a jeté une ombre sur les voyages aériens dans l’ensemble de la région du Sahel, perturbant les opérations aériennes et la connectivité.