Hapag-Lloyd a signé le 12 décembre 2025 un contrat avec les chantiers chinois de CIMC pour la construction de huit navires hybrides d’une capacité unitaire de 4 500 EVP. La livraison de ces unités est prévue entre 2028 et 2029, pour un investissement global de 500 millions de dollars.
Ces navires seront équipés d’une motorisation hybride fioul/méthanol, capable de réduire de 30 % les émissions de CO2. Selon l’armateur, cette technologie permettra d’éviter l’émission de 350 000 tonnes de CO2 par rapport aux navires de même capacité de la génération précédente.
Cette commande s’inscrit dans la modernisation de la flotte de Hapag-Lloyd, qui dispose déjà de 37 navires motorisés au GNL acceptant également le bio-méthanol. La compagnie a par ailleurs négocié la conversion de cinq navires de 10 100 EVP pour un fonctionnement hybride fioul/méthanol, dans le cadre de contrats d’affrètement avec Seaspan Corporation.
Hapag-Lloyd a également conclu un accord avec Goldwind, producteur d’énergie chinois, pour l’approvisionnement annuel de 250 000 tonnes de méthanol vert, un carburant réduisant les émissions de gaz à effet de serre d’au moins 70 %. Parallèlement, 14 navires neufs ont été affrétés à long terme auprès de Seaspan, avec des capacités allant de 1 800 à 4 500 EVP, afin de renforcer les liaisons feeders de l’alliance Gemini.
Selon Rolf Habben Jansen, PDG de Hapag-Lloyd, cette modernisation s’inscrit dans la stratégie environnementale 2030 du groupe : « Les nouveaux navires remplaceront les anciens tonnages, contribueront à la décarbonation de la flotte et permettront une exploitation plus rentable. Notre objectif est de réduire de 30 % les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 et d’atteindre une flotte à zéro émission nette en 2045. »
