D’ici 2025, le Gabon prévoit d’augmenter sa capacité de production électrique de 725 MW à 1280 MW en tirant parti de ses ressources hydroélectriques. Les travaux de construction des centrales hydroélectriques de l’Impératrice Eugénie (88 MW) sur la rivière Ngounié et du FE2 (36 MW) sur la rivière Okano à Mitzic, précédemment interrompus, pourraient être relancés grâce à un accord tripartite entre le gouvernement gabonais, la Compagnie de développement des énergies renouvelables (Coder), et la China Gezhouba groupe corporation (CGGC).

La Coder s’engage à fournir environ 270 milliards de FCFA (452,7 millions de dollars) pour financer la construction de ces centrales hydroélectriques par le biais de la CGGC, qui sera responsable de la réalisation des infrastructures. Ensuite, la Coder exploitera ces centrales pendant une durée déterminée en fonction de la concession.

Ces projets étaient en attente depuis plusieurs années au Gabon, car le contrat initial avec la Coder avait été résilié en raison de retards et de problèmes présumés de non-respect des termes du contrat. La relance de ces projets contribuera à renforcer l’offre énergétique du Gabon. La centrale FE2, située sur la rivière Okano, améliorera l’électrification de la région du Woleu Ntem grâce à une connexion au réseau électrique de Libreville. La centrale de l’Impératrice Eugénie alimentera en énergie les principales zones industrielles et les localités le long de l’axe Fougamou-Lambaréné-Libreville.