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PORTNET S.A, en partenariat avec l’Agence National des Ports et l’Agence de Développement du Digital, organise sa nouvelle édition des Rencontres Digitales by PortNet ayant eu lieu le 13 mai 2022 autour du thème : « La digitalisation pour une Afrique connectée et intégrée ».

A l’ère de technologie, les ambitions économiques des États ne sont plus limitées par les contraintes d’antan. Autant plus que la proximité géographique devient de plus en plus insignifiante.

Le Maroc prônant le libre-échange et l’ouverture sur d’autres marchés,

s’est permis d’explorer de nouveaux gisements de croissance à travers le renforcement des échanges intra-africains.

Pour relever ce défi, la technologie est nécessaire pour conduire la transformation numérique des pays africains.

« Grâce à la digitalisation et les immenses opportunités et solutions qui se présentent avec elle, nous pourrons construire des plateformes pour échanger, entreprendre et innover dans une Afrique qui regorge de potentiel et d’opportunités pour bâtir un futur meilleur pour les générations à venir », a relevé M. Youssef Ahouzi PDG de PortNet , mettant l’accent sur l’importance de l’inter-opérabilité, qui est « un levier supplémentaire pour permettre une intégration et interconnexion entre nous et  le développement et le renforcement des synergies au service des entreprises africaines. Tout en leur facilitant le commerce transfrontalier et l’accès aux marchés internationaux »

Le président du Guichet Unique National de facilitation des procédures du commerce extérieur n’avais pas manqué de mettre en exergue le contexte actuel en ajoutant :
“en effet cette rencontre revête un caractère tout particulier puisqu’elle intervient dans un contexte spécifique post covid ou on assiste à une reprise progressive des activités économiques et la continuité des échanges commerciaux tant au niveau continental qu’international.”

De son côté le directeur général de l’Agence de développement digital (ADD), M. Mohamed Idrissi Meliani, a souligné l’urgence de mener et d’initier des réflexions profondes sur la mise en place d’un modèle de reprise innovant et résilient qui doit placer l’humain et son environnement au centre des préoccupations, dans un contexte de post-pandémie. 

« Il s’agit désormais d’une transformation digitale inévitable pour tout modèle de développement désireux de se réinventer en alliant à la fois aspirations de performance et de résilience économique », a-t-il noté.

Par ailleurs, étant donné que la numérisation est le véritable moyen de se conformer aux normes internationales lorsqu’il s’agit de faciliter les échanges transfrontaliers et de permettre une croissance et un développement économiques inclusifs et durables, il est désormais primordial de mettre en pratique cette stratégie et passer à l’action.

Dans le même ordre d’idées, M.Tariq Maaouni, directeur de l’Organisation et des Systèmes d’Information à l’Agence Nationale des Ports (ANP), a relevé que depuis quelques années, la transformation digitale du commerce international s’est accélérée par la création de plusieurs initiatives à l’échelle nationale, régionale et internationale visant l’intégration et l’interopérabilité des différents acteurs de la chaîne de valeur du commerce transfrontalier. 

« A ce titre, nous ne pouvons que saluer les réalisations du Maroc en termes de connectivité maritime pour renforcer les liaisons entre le Maroc et le reste du monde avec le continent africain. Leport de Dakhla Atlantic viendra sûrement renforcer et diversifier davantage la connectivité des pays africains », s’est-il félicité.

A égalité, le directeur général de l’Agence de développement digital (ADD) a également fait remarquer qu’un nombre croissant de startups (jeunes entreprises novatrices) et de jeunes africains férus de technologies numériques tirent parti de ces technologies et des besoins spécifiques de l’Afrique pour déployer des modèles d’activités à forte croissance. « La valeur de certaines startups africaines est actuellement estimée à plus de 1 milliard USD (chapitre 1). Plus de 640 technopoles et incubateurs sont actifs au sein du continent, contre 314 en 2016 », a-t-il détaillé. Et de marteler que « néanmoins, pour atteindre les objectifs de l’Agenda 2063 et assurer une création massive d’emplois pour les jeunes, la transformation digitale doit se diffuser au-delà de ces îlots de réussite ».

Rappelons que la première édition des Rencontres du numérique by PortNet a été organisée le 29 septembre 2021 sous le thème « L’innovation numérique au service de la compétitivité et du développement économique du Maroc », à l’issue de laquelle l’Agence de Développement du Numérique (ADD) et PortNet.SA ont signé un accord de partenariat qui semble porter ses fruits.