Casablanca sans semi-remorques : la décision suspendue, pour combien de temps?
Dans un revirement inattendu, les autorités de Casablanca ont pris la décision de suspendre l’interdiction de circulation des poids lourds dans la ville, qui avait été instaurée quelques jours plus tôt.
Cette suspension fait suite à une annonce du wali de la région Casablanca-Settat, Mohamed Mhidia. Ce dernier a ordonné l’annulation de la mesure, après une série de protestations et de discussions avec les représentants des professionnels du secteur du transport.
La décision initiale, qui visait à interdire l’accès de certains itinéraires urbains aux semi-remorques, avait été marquée par l’installation de panneaux de signalisation restrictifs, notamment sur des routes stratégiques telles que celles menant à Lissasfa et à Mohammédia. Ces mesures avaient pour objectif de fluidifier la circulation dans un contexte où la congestion des axes urbains est un défi de plus en plus pressant pour les autorités locales.
Cependant, cette interdiction n’a pas été accueillie favorablement par les transporteurs, qui ont rapidement exprimé leur mécontentement. Ces derniers ont estimé que cette décision aurait un impact significatif sur leurs activités, en augmentant les distances parcourues, les coûts opérationnels et en perturbant les horaires de livraison. Face à ces protestations, les autorités ont été amenées à suspendre temporairement cette mesure.
La question reste désormais ouverte : quel sera l’avenir de cette interdiction ? La suspension actuelle pourrait-elle se prolonger, ou les autorités reviendront-elles à la charge avec une nouvelle solution pour résoudre le problème de congestion ?
Le lundi 17 février 2025, la Fédération marocaine du transport routier aux ports (FMTRP) a officiellement annoncé la suspension de l’interdiction dans une communication adressée aux professionnels du secteur. Cette décision a marqué un tournant dans les négociations, la wilaya de Casablanca ayant pris en compte les préoccupations des transporteurs tout en soulignant la nécessité d’une gestion plus efficace de la circulation en ville.
La question reste désormais ouverte : quel sera l’avenir de cette interdiction ? La suspension actuelle pourrait-elle se prolonger, ou les autorités reviendront-elles à la charge avec une nouvelle solution pour résoudre le problème de congestion ? Ce nouvel épisode met en lumière la complexité de la gestion du transport urbain dans une ville en pleine expansion comme Casablanca, où les intérêts des différents acteurs doivent être soigneusement équilibrés.
Dans ce contexte, le dialogue entre les autorités locales et les professionnels du transport semble être plus que jamais essentiel pour trouver des solutions durables à long terme, afin de garantir à la fois la fluidité du trafic et le bon fonctionnement du secteur du transport. La situation restera donc à suivre de près dans les semaines à venir.
