Lors de la COP30, qui se tient du 10 au 21 novembre 2025 à Belém (Brésil), le président du Conseil régional de Casablanca-Settat, Abdellatif Maâzouz, a dévoilé une ambitieuse stratégie marocaine pour transformer le transport public. Il a annoncé que plus de 78 milliards de dirhams ont été mobilisés au niveau national en vue de développer, d’ici 2029, un système de mobilité propre, moderne, multimodal et accessible à tous.
Maâzouz a expliqué que ce financement servira à accélérer des projets structurants : l’extension des réseaux de tramway, le développement de bus à haut niveau de service (BHNS), mais aussi des liaisons interurbaines plus durables. L’objectif est de décongestionner les villes, réduire la pollution urbaine et offrir des alternatives crédibles à la voiture individuelle, particulièrement dans les zones densément peuplées comme la région de Casablanca-Settat.
Au cœur de cette vision : une mobilité multimodale. Le plan combine non seulement différentes infrastructures — tram, bus, train —, mais s’appuie aussi sur la digitalisation (plateformes de correspondance, billetterie unifiée) pour rendre les trajets plus fluides et inciter les citoyens à privilégier les transports publics sur le long terme.
Enfin, Maâzouz a souligné que ce projet ne se limite pas aux investissements physiques, mais repose sur une gouvernance renforcée impliquant l’État, les régions, les communes et les opérateurs publics et privés. Selon lui, les 78 milliards de dirhams illustrent non seulement un effort financier massif, mais aussi une volonté politique forte de bâtir une mobilité durable, inclusive et résiliente face aux défis climatiques.