Le GNL jette l’ancre à Nador : le Maroc renforce son arsenal énergétique

Le Maroc franchit une nouvelle étape dans sa stratégie énergétique en lançant un appel à manifestation d’intérêt pour la construction d’un terminal flottant de gaz naturel liquéfié (GNL) au port de Nador West Med. Cette initiative, annoncée par la ministre de l’Énergie, Leila Benali, vise à diversifier les sources d’approvisionnement en gaz et à répondre à la demande croissante en énergie du pays.
Le terminal, prévu pour être opérationnel en 2026, sera connecté au gazoduc Maghreb-Europe (GME), permettant ainsi l’importation de GNL depuis l’Espagne. Ce projet, d’un coût estimé à 500 millions de dollars, prévoit également le raccordement aux gisements gaziers en développement dans l’est et l’ouest du Maroc.
Cette infrastructure jouera un rôle clé dans la transition énergétique du Maroc, en complément des efforts pour augmenter la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique national. Actuellement, les énergies renouvelables représentent 45 % de la capacité installée, avec un objectif de 52 % d’ici 2030.
Le port de Nador West Med, en cours de construction, est conçu pour accueillir des infrastructures énergétiques majeures, renforçant ainsi la position stratégique du Maroc en tant que hub énergétique régional. La mise en service du terminal GNL contribuera à sécuriser l’approvisionnement en énergie du pays et à soutenir son développement économique.