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L’accord sur les céréales de la mer Noire en Ukraine a été prolongé de deux mois supplémentaires, le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, l’a salué comme une “bonne nouvelle pour le monde”, un jour avant que la Russie n’ait pu quitter l’accord en raison d’obstacles à ses exportations de céréales et d’engrais.

Dans un discours télévisé, le président turc Tayyip Erdogan a annoncé la prolongation, ensuite elle a été confirmée par la Russie, l’Ukraine et les Nations Unies.

Le flux de navires dans le couloir s’était arrêté , “La poursuite est une bonne nouvelle pour le monde”, a déclaré M. Guterres aux journalistes .

Les Nations Unies et la Turquie ont négocié l’accord de la mer Noire pour une période initiale de 120 jours en juillet de l’année dernière pour aider à faire face à une crise alimentaire mondiale qui a été aggravée par l’occupation de l’Ukraine par Moscou, l’un des principaux exportateurs mondiaux de céréales.

Moscou avait initialement semblé prudent à prolonger le pacte à moins qu’une liste de demandes concernant ses propres exportations agricoles ne soit satisfaite.

« C’est une chance d’aider à assurer la sécurité alimentaire mondiale, non pas en paroles, mais en actes. D’abord et avant tout, pour aider les pays qui en ont le plus besoin”, a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères, confirmant la prolongation.

“Notre évaluation de principe des accords d’Istanbul du 22 juillet 2022 n’a pas changé et les distorsions dans leur mise en œuvre doivent être corrigées dès que possible.”

Tandis que les exportations russes de produits alimentaires et d’engrais ne sont pas soumises aux sanctions occidentales imposées à la suite de l’invasion de l’Ukraine en février 2022, Moscou affirme que les restrictions sur les paiements, la logistique et les assurances ont constitué un obstacle aux expéditions.

L’ambassadeur russe à l’ONU, Vassily Nebenzia, a déclaré que l’accord avait été prolongé parce que “nous ne perdons toujours pas espoir que les problèmes que nous soulevons seront résolus.”

Le chef de l’ONU, Antonio Guterres, a déclaré que des questions en suspens subsistaient, mais que les représentants de la Russie, de l’Ukraine, de la Turquie et des Nations Unies continueraient d’en discuter.

 “Pour l’avenir, nous espérons que les exportations d’aliments et d’engrais, y compris d’ammoniac, de la Fédération de Russie et de l’Ukraine pourront atteindre les chaînes d’approvisionnement mondiales de manière sûre et prévisible »

“Pour l’avenir, nous espérons que les exportations d’aliments et d’engrais, y compris d’ammoniac, de la Fédération de Russie et de l’Ukraine pourront atteindre les chaînes d’approvisionnement mondiales de manière sûre et prévisible », a déclaré M. Guterres.

Les États-Unis ont rejeté les plaintes de la Russie. L’ambassadrice des États-Unis à l’ONU, Linda Thomas-Greenfield, a déclaré la semaine dernière: “Elle exporte des céréales et des engrais aux mêmes niveaux, sinon plus élevés, qu’avant l’invasion à grande échelle.”