La Banque africaine de développement (BAD) a récemment organisé des ateliers en partenariat avec les avionneurs Airbus et ATR pour explorer des solutions visant à améliorer l’accès au financement pour les compagnies aériennes en Afrique.

Malgré les efforts déployés par les gouvernements, les institutions publiques et les acteurs privés, une grande partie du trafic aérien sur le continent est concentrée dans quelques aéroports majeurs tels que Le Caire, Johannesburg, Casablanca et Addis-Abeba, laissant de nombreux autres itinéraires non desservis et mal desservis.

Cependant, l’avenir semble prometteur pour l’industrie aérienne africaine. Avec la perspective de la reprise économique post-pandémie, on prévoit que 1 230 avions larges et monocouloirs neufs ainsi que 230 avions turbopropulsés seront livrés en Afrique d’ici 2040.

Lors des ateliers, il a été convenu que la BAD doit évaluer plus en détail les interventions potentielles sur les marchés de l’aviation en attendant la finalisation de l’étude de faisabilité pour une plate-forme de crédit-bail d’ici la fin de 2023. Une telle plate-forme de crédit-bail pourrait jouer un rôle crucial en renforçant l’accès au financement pour les compagnies aériennes africaines, leur permettant ainsi de moderniser leur flotte et d’étendre leurs services vers de nouvelles destinations.

Cette initiative de la BAD, en collaboration avec Airbus et ATR, vise à stimuler le développement du secteur aérien en Afrique, favorisant ainsi une meilleure connectivité régionale et internationale. En renforçant l’efficacité du secteur, elle contribuera également à dynamiser les économies locales et à promouvoir le commerce et le tourisme sur le continent.