Les batteries au lithium augmentent les dangers d’incendie lors du transport en conteneur
La croissance de la demande de véhicules électriques entraîne une augmentation des commandes de batteries au lithium. Les compagnies maritimes sont confrontées aux risques de combustion spontanée de ces dispositifs et cherchent des solutions pour les prévenir.
Depuis le 1er mars 2022, plus de 4 000 voitures de luxe, dont des Lamborghini, des Porsche et des Bentley, sans oublier une Land Rover 1977 de collection, rouillent à 3 000 mètres de profondeur, dans les eaux de l’océan Atlantique. Ce jour-là, le Felicity-Ace, un navire de la compagnie japonaise Mitsui OSK, prenait feu et sombrait au large du Portugal, emportant avec lui sa cargaison de berlines, d’une valeur de 400 millions d’euros.
Le naufrage avait probablement été déclenché par une combustion spontanée de batteries lithium-ion. Il suffit d’un choc, d’une surcharge ou d’une augmentation de la température pour que la batterie libère l’énergie stockée, en dégageant une chaleur pouvant atteindre les 1 000 °C, et provoque une explosion.
« Les incendies de cargaison sont un sujet de préoccupation majeur », affirme le capitaine Rahul Khanna, directeur mondial du conseil en risques maritimes chez l’assureur Allianz. Alors que la mobilité électrique s’accélère pour contenir le réchauffement climatique et que la demande de batteries lithium-ion doit décupler au cours des dix prochaines années, son transport augmente les risques d’incendie et de pollution maritime.
Selon les chiffres d’Allianz à paraître fin mai, le nombre d’incendies a atteint un record en 2022 (208), alors qu’il avait déjà crû de 10 % en 2021. Même si ces derniers ne représentent que 6 % du total des incidents, ils sont désormais la deuxième cause de perte de navires.
Depuis le 1er mars 2022, plus de 4 000 véhicules de luxe, incluant des Lamborghini, des Porsche et des Bentley, ainsi qu’une Land Rover de collection datant de 1977, reposent à une profondeur de 3 000 mètres dans les eaux de l’océan Atlantique. Cette situation est le résultat du naufrage du Felicity-Ace, un navire appartenant à la compagnie japonaise Mitsui OSK, qui a pris feu et sombré au large du Portugal, emportant avec lui sa précieuse cargaison de berlines d’une valeur de 400 millions d’euros.
Il est fort probable que le naufrage ait été déclenché par une combustion spontanée des batteries lithium-ion. Il suffit d’un choc, d’une surcharge ou d’une augmentation de la température pour que la batterie libère l’énergie stockée, produisant une chaleur pouvant atteindre 1 000 °C et entraînant une explosion.
« Les incendies de cargaison sont une source de préoccupation majeure », déclare le capitaine Rahul Khanna, directeur mondial du conseil en risques maritimes chez Allianz, une compagnie d’assurance. Alors que la mobilité électrique s’accélère dans le but de lutter contre le réchauffement climatique et que la demande de batteries lithium-ion devrait décupler au cours des dix prochaines années, leur transport accroît les risques d’incendie et de pollution maritime.
Selon les chiffres récemment publiés par Allianz, le nombre d’incendies a atteint un niveau record en 2022 avec 208 incidents, après avoir déjà augmenté de 10 % en 2021. Bien que ces incidents ne représentent que 6 % de l’ensemble des incidents, ils sont désormais la deuxième cause principale de perte de navires.