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Nouvelle étape dans la relance du projet de tunnel sous le Détroit entre le Maroc et l’Espagne

Le comité mixte maroco-espagnol pour la liaison fixe à travers le détroit de Gibraltar a tenu, lundi, sa 43ème session sous la présidence du ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, et de la ministre espagnole des Transports, de la mobilité et de l’agenda Urbain, Raquel Sánchez Jiménez.

La position géographique du détroit de Gibraltar accorde, à ce projet une position exceptionnelle dans la stratégie euro-africaine des grands réseaux internationaux de transport terrestre aboutissant en Espagne et au Maroc.

“Le fait qu’après quatorze ans, depuis octobre 2009 à Tanger, nous donnions une impulsion aux études d’un projet de la plus grande importance géostratégique pour nos pays et pour les relations entre l’Europe et l’Afrique revêt une signification politique importante”

Cet ambitieux projet amène un intérêt particulier de la part des responsables gouvernementaux des deux pays.

“Le fait qu’après quatorze ans, depuis octobre 2009 à Tanger, nous donnions une impulsion aux études d’un projet de la plus grande importance géostratégique pour nos pays et pour les relations entre l’Europe et l’Afrique revêt une signification politique importante”, a déclaré la ministre espagnole, cité dans un communiqué de son département, publié mardi. Madrid et Rabat ont ainsi “réaffirmé leur accord pour promouvoir les études du projet de liaison fixe”, relève-t-on côté espagnol. Dans ce sens, la réunion du comité a permis de valider les actions menées conjointement par la société espagnole en charge des études, Secegsa, et son homologue marocaine, la SNED, depuis 2009.

Ce comité mixte pour la liaison fixe à travers le détroit de Gibraltar a été créé en vertu des accords de coopération signés entre le Maroc et l’Espagne, respectivement le 24 octobre 1980 et le 27 septembre 1989, ainsi que les sociétés chargées des études du projet : la SECEGSA en Espagne et la SNED au Maroc.

Cette 43ème session a connu la participation des ambassades du Royaume d’Espagne à Rabat et du Royaume du Maroc à Madrid, des membres du comité mixte, de hauts responsables du ministère de l’Équipement et de l’Eau et des cadres des sociétés d’État en charge des études.